C’est grâce au toucher, que nous allons pouvoir transmettre nos soins socio-esthétiques. Au delà d’un savoir-faire, elle met en jeu un
« savoir-être » par son écoute et son contact. Tous ses petits gestes
vont prendre de l’importance envers la personne malade ou souffrante. Ils vont
favoriser une intimité.
Le
toucher reste un moyen de communication privilégié, au cœur de
l’empathie dans la relation du prendre soin. « Toucher
l’autre pour mieux le prendre en compte »… car le toucher implique
une réciprocité. Je touche donc je suis…
Le
toucher est universel même s’il ne s’exerce pas de la même façon suivant les
cultures. La
peau est un organe, l’écorce de notre corps. Elle respire, transmet des
émotions (rosie ou bleuie) et est une zone de grandes perceptions (chaud/
froid, rêche/ doux…). La peau dévoile l’intime, révèle les empreintes de la
vie, réversibles (hématomes, plaies…) ou définitives (cicatrices, rides,
angiomes...).
Le
toucher requiert de l’expérience, du professionnalisme car il doit respecter le
vécu du corps de la personne.
Par
le biais de soins socio-esthétiques, comme le soin des mains ou des pieds, les
modelages vont permettre au patient d’avoir une véritable pause dans leur
traitement, maladie. La main réconfortante de la socio-esthéticienne va
leur permettre de s’évader l’espace de quelques minutes en dehors de la chambre
d’hôpital, d’oublier leur handicap…
Ce
contact signifie aussi que le corps du malade n’est pas
« intouchable », et qu'au travers de leur vulnérabilité, l'espoir est toujours là.
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